Et le Bébé se met à parler..

par - janvier 15, 2018

Comment le bébé arrive t-il à s’exprimer ?

Quel est le processus de mise en place de la parole chez un nouveau né jusqu’à ce qu’il se prononce dans un langage proprement dit ?


Amis, abonnés, fidèles compagnons, Bonjour. !!! Aujourd’hui, je vous ferai  voyager dans un nouveau monde, celui de l’orthophonie.


Ah Oui, vous allez me demander d’où vient encore ce mot n’est ce pas ?

Je vous rassure que je ne vais pas vous troubler quand même, juste un peu d’attention à ce que je dis et c’est tout. Je ne suis pas un orthophoniste surtout et non un spécialiste de cette branche de la médecine mais je vous laisserez le temps de juger juste à la fin de mes explications.

Bien, passons aux choses sérieuses !!!Si votre frère, ou votre sœur, cousin ou cousine… et tout ce que vous voulez vous demandais : Comment un nouveau né arrive à se prononcer, que répondrez vous ?


Wep ? Oui ? Non ? Je vois. !!! Bouche B ? Bravo, j’ai réussir à vous faire taire. C’est tout simple, pas du tout compliqué. Suivez un peu :
Il communique, l'enfant !!!

Il communique, l'enfant !!!

La parole permet la communication et c’est d’ailleurs la base même de toute communication. Ainsi, chez le nouveau né, la communication s’installe bien avant le langage et se développe dans un contexte de socialisation. Depuis sa conception jusqu’aux premiers mois de la vie, le bébé dispose déjà d’un équipement initial dont la maturation suivie de la combinaison entres les diverses expériences de l’individu lui permettra de s’exprimer dans un langage proprement dit. Et tout ceci dans un processus de co-activité entre l’oralité verbale et l’oralité alimentaire par l’intermédiaire du cortex cérébral.
Alors, qu’entendez-vous par oralité alimentaire et oralité verbale ?
D’abord, l’oralité elle-même est l’ensemble des faits, signes, réflexes, et sons qui permet au Bébé de faire ressentir un besoin ou plutôt de s’exprimer (mais pas obligatoirement par le son) par la bouche. Ajouter donc alimentaire à la définition ne nous donnera que des réflexes (signes) exprimés par la bouche et relatif à l’alimentation du nourrisson. Quant à l’oralité verbale, elle est relative aux verbes, à la voix et aux sons pour dire clair.


Vous devez être à présent prêt à affronter le sujet, je pense ? Bien !!!

En réalité, de  l’embryon au fœtus passant par la naissance jusqu’aux troisièmes  (03) mois de vie, ‘’le nouveau né est en possession de toute une série de types de comportements près à fonctionner, réflexes, localisés dans le tronc cérébral, notamment la succion coordonnée à la déglutition ; la ventilation et les vocalisations réflexes ou quasi-réflexes’’. Le réflexe de succion met en jeu les mouvements de la bouche (comme sucer le doigt ; téter  le sein quand il a faim, abandonner le biberon ou tout autres mouvements de la bouche liées à l’alimentation) souvent déclenchés par les stimulations sensorielles des lèvres de la muqueuse du prémaxillaire ou de la langue étayée par les afférences sensorielles (liées à la sensibilité) et par les stimuli de la faim comparativement aux quasi-réflexes encore appelés « Vocalisations réflexes » où se mêlent cris et sons végétatifs traduisant le bien-être ou le malaise du nourrisson qui représentent  le second types de réflexes pré-acquis par le bébé. Ainsi toute  ‘’ une stratégie de rythme s’organise autour de la bouche à savoir : le nourrissage et les actes de l’oralité qui porte main forte au Bébé dans la construction de sa propre structure rythmique et temporelle, et participe à l’élaboration de sa personnalité tout en renforçant le lien Mère/Enfant.


Un nouveau né en plein babillage

Un nouveau né en plein babillage
Dès lors le bébé établit sa première communication avec  l’entourage : il pleure, il a faim, sa mère arrive, lui donne à boire, le change et lui parle. Il se sert donc des moments de repas, de bain et autres comme point de repère qu’il mémorise et anticipe : Voilà ces premières bases dans le circuit de la communication. Par suite, le nouveau né passe à la cuillère ; met en place la praxie de la mastication et le babillage juste après son premier semestre. Là, il semble être déjà mature pour consommer d’autres aliments que le lait maternel et surtout légers rapidement digérable par son organisme (comme l’eau ; la bouillie et le lait artificiel) et en même temps que la double stratégie alimentaire se met en place grâce à la corticalité (développement du système nerveux qui conduit progressivement chaque organisme à sa maturité), les émissions émises par le larynx se transforment, le larynx descend progressivement et libère un espace en arrière de la langue qui servira de résonateur. La partie postérieure de la langue devient mobile, permettant l’émission de nouveau son : étape charnière entre la période pré linguistique et linguistique.


Voilà on en est arrivé !!!

Ces émissions de son ne sont que des débuts du babillage (langage non conventionnelle) qui évoluent progressivement en :

-         Babillage rudimentaire entre 3 à 8 mois quand il se montre capable de ventiler par la bouche ; de contrôler des émissions de son plus longues ; d’imiter la mélodie ou des sons émis par ses proches dès lors qu’il appartient à son répertoire, tout en se tenant assis, il apprend à utiliser les yeux en même temps que ses deux mains. Vers l’âge de 6 mois les structures corticales se mettent en place et  permettent le passage à la cuillère. Les premières combinaisons de son de type consommes-voyelles apparaissent : ce sont les proto-syllabes.

-         Babillage canonique lorsqu’il commence à produire des syllabes bien formés et logique de types consommes-voyelles (des son de papapa ; baba ; mamama...)

-         Et enfin d’un proto-langage ou babillage mixte. L’enfant réussi ainsi une fois de bon à prononcer ses premiers mots à l’intérieur du babillage.


Cet ensemble de processus renforcé par l’interaction de l’enfant avec son environnement de vie ; l’aide des tuteurs ou tutrice de l’enfant et de son effort propre à y arriver va améliorer son parlé et lui permettra de faire des phrases dans le langage qui domine son ouï (le langage le plus parlé dans son environnement). D’où la notion de la linguistique intervient pour l’aider à mieux exprimer ce qu’il pense par le verbe.


La vie sociale achèvera le registre de la communication

Eh bien, je suis à la fin... Je croie fermement que ceux-là qui mon bien suivie m’ont compris et peuvent attribuer simplement à l’article sa note d’expertise.


Allez à vos claviers !!!

Références : Troubles du langage et de la communication, linéaires 9 étapes, Edit 2012 ; Spécialiste de l’orthophonie.
Print Friendly and PDF

Ceux-ci peuvent aussi vous intéresser...

0 commentaires